30 mai 2008

Le cristal est donc magnétique. Si, si.

Il était une fois Indiana Jones. Il y a quelques années, lorsqu’il avait moins de cheveux blancs, il faisait une légère obsession sur les reliques, peu importe leur provenance, peu importe les dangers à affronter pour les sauver de cruels allemands/français/toutes-les-nationalités-sauf-américaine qui les auraient utilisé pour plier l’humanité à un vil dessein (ici, cher lecteur, vous pouvez apprécier l’effort de vocabulaire). Dans l’ordre, Indy a quand même retrouvé l’arche d’alliance pour sauver le monde, une pierre indoue (malgré le dindonneau blond qui l’accompagne tout au long de sa quête) pour sauver l’Inde et ses charmants environs et le Graal (mais bon il était un peu aidé par James Bond) pour sauver son Papa (et le monde aussi).

Aujourd’hui, Indiana, ex agent double de la CIA, résiste à des explosions nucléaires -ce qui nous laisse penser que lorsque la fin du monde viendra, il ne restera sur terre qu’Indiana Jones et les cafards- à des fourmis tueuses d’hommes, au KGB, à la CIA, aux super pouvoirs d’un crâne qui grille le cerveau, aux petits hommes verts, au longues courses dans la jungle, j’en passe et des meilleures. Indy, feu coureur de jupons, se transforme en mari et père (d’un fiston qui lui crève l’écran entre nous soit dit) qui ne pleure plus sur d’inestimables reliques détruites. A sa décharge, Indy semble avoir été conservé dans du formol (sauf les cheveux) puisqu’il galope encore comme un jouvenceau poursuivi par une méchante russe qui a pour but de savoir ; on ne sait pas très bien quoi, mais elle veut absolument le découvrir pour contrer l’offensive américaine ce qui suggère qu’elle cherche l’ingrédient secret du coca.

Un film bien propre et bien américain, avec de beaux plans de la bannière étoilée, où Shia LaBeouf (prononcez comme vous voulez/pouvez) apprend à faire comme Tarzan dans la jungle, où Harrison Ford n’a rien perdu de se superbe, où Cate Blanchett roule les r, où Spielberg est encore trop fort mais qui parle d’extraterrestres et ça c’est bien dommage.

Au prochain épisode, comment détester les nouveaux starwars, la nouvelle recette des Mars et tout ce qui dénature la saveur de nos madeleines de Proust, bref comment rester un vieux con comme moi.

Bonus Track : un vieux Rolling Stones "Get off my Cloud"
-Chubb-

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui!