13 avril 2009

Histoire de pâtes





¤Capuche¤

11 avril 2009

Miel frelaté


Aujourd'hui, juste un coup de gueule, comme une envie de me moquer.

Je veux parler de Franck Thilliez, jeune auteur de la nouvelle vague du polar français. Car après avoir (péniblement) achevé Deuils de miel, son troisième et doucereux roman, je ne peux pas ne pas m'agacer de le voir unanimement porté aux nues.
Cherchez sur google : un déluge de compliments jusqu'à l'écoeurement.

Le polar n'est qu'un amas informe de pléonasmes (Del Piero pressait ses paumes de main sous son menton), de formulations bizarres (Une atmosphère de film de carnage s'enroulait, silencieuse), de poncifs (une Sénégalaise... son visage jouait avec les reflets, rappelant, quelque part, les bois précieux d'Afrique... ces terres sauvages, tissées de reliefs imprévisibles) et de tentatives poétiques qui tombent à plat (Jamais le soleil n'avait été aussi gros).



Sans oublier une intrigue lourdement bâtie autour de la récupération sans vergogne (manque d'imagination ?) du sphinx à tête de mort, la bestiole phare du Silence des agneaux.

Même l'illustration de couverture n'a rien à faire avec l'intrigue : Sharko, le personnage principal (prénom Frank, comme son auteur un peu mégalo), est veuf, et les victimes féminines retrouvées mutilées ou crâne rasé. Point de femme alanguie et nue ici !

Sans appel : à éviter malgré l'engouement général.
¤Capuche¤